Très heureux de lancer aujourd’hui, aux côtés d’habitants engagés, une candidature citoyenne pour les élections municipales de 2026 à Magnanville.
Depuis plus d’une décennie, je m’engage dans la vie locale avec une conviction simple : la politique municipale a un impact direct et concret sur notre quotidien. Elle mérite donc d’être menée avec sérieux, avec exigence, mais surtout avec proximité, transparence et honnêteté.
Avec Collectif Magnanville, nous avons décidé de porter une autre vision de l’action municipale : une démarche citoyenne, où les décisions se prennent au plus près des habitants, avec eux et pour eux. Une équipe rassemblée autour de valeurs communes.
J’aurai l’honneur de conduire cette liste, que nous construirons ensemble dans les mois à venir. Une équipe ouverte, pluraliste, à l’image de la commune que nous voulons faire vivre.
Cet engagement, je le porte depuis mon entrée au conseil municipal, en 2020, en tant qu’élu d’opposition. Ces dernières années, j’ai vu de l’intérieur ce que produisent l’entre-soi, l’opacité et le mépris des questions citoyennes. A l’inverse, je crois à une politique locale plus ouverte, plus collective, qui prend le temps d’expliquer, de consulter, de rendre des comptes et surtout d’écouter.
C’est pour cela que nous avons voulu démarrer cette campagne tôt, pour construire un projet avec vous, dans la durée. Nous allons continuer à aller à votre rencontre, à vous écouter, à débattre, à proposer.
Notre campagne s’articulera autour de trois piliers simples : Démocratie, Transparence, Proximité. Ce sont les fondations d’un engagement sincère et d’un mandat utile.
Parce que Magnanville mérite mieux. Ensemble, nous pouvons donner une nouvelle voix à notre ville.
Du 22 au 24 août, j’ai participé aux Journées d’Été des Écologistes à Strasbourg, le grand rendez-vous annuel qui rassemble des élu·es locaux, des parlementaires, des chercheur·ses, des militant·es et des citoyen·nes autour d’un objectif commun : imaginer et construire une écologie du quotidien, concrète et populaire.
Pendant trois jours, j’ai assisté à des ateliers, des plénières et des débats qui m’ont nourri pour mon rôle d’élu municipal à Magnanville.
Jacques Ferniques, Sénateur du Bas-Rhin, Inès Grau, Secrétaire régionale des Écologistes Alsace, Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg, Sandra Regol, Députée du Bas-Rhin lors de l’ouverture des JDE.
🌱 L’écologie municipale, ça marche
Dès l’ouverture, la grande plénière sur les municipales a donné le ton : l’écologie locale n’est plus une expérimentation, mais un modèle qui fonctionne. Des villages de quelques centaines d’habitants aux grandes métropoles comme Lyon, les élu·es écologistes montrent que leurs politiques transforment la vie des habitants :
tarification sociale dans les cantines et gratuité des bibliothèques à Tours,
implication directe des associations dans l’attribution des subventions à l’Île-Saint-Denis,
apaisement aux abords des écoles en réduisant la place de la voiture,
démarches de démocratie participative dans des petites communes rurales.
Un fil rouge s’est imposé : réparer, protéger, résister. Réparer ce que les politiques passées ont abîmé (services publics, environnement, démocratie locale), protéger face aux crises, et résister aux reculs démocratiques ou sociaux.
Table ronde sur l’avenir du service public de la culture avec la sénatrice VP de la commission culture du sénat, une artiste, l’adjoint au maire de Rennes et une conseillère régionale d’Auvergne Rhône AlpesTable ronde sur l’importance des intercommunalités avec un conseiller métropolitain de Lille, une conseillère de l’Eurométropole de Strasbourg, le VP de la communauté urbaine de Poitier et une conseillère métropolitaine de NantesTable ronde sur l’urbanisme favorable à la santé avec l’adjointe au maire de Marseille, l’adjointe au maire de Grenoble, la directrice de l’ORS Grand Est et une représentante du collectif 3R d’IvryTable ronde sur l’importance du sport dans la ville avec l’adjoint au maire de Strasbourg à l’initiative du sport sur ordonnance, une championne de boxe, l’ancien président de la FFBAD et la maire d’Auvray
🏘️ Intercommunalité, sport, culture, santé : les politiques du quotidien
J’ai aussi suivi des échanges sur des thèmes très concrets pour nos communes :
Intercommunalité : comment rendre visibles des compétences souvent méconnues (eau, déchets, mobilités…) et mieux associer les habitants.
Ville à hauteur d’enfants : penser les rues, les cours d’école et les espaces publics pour qu’ils soient d’abord adaptés aux plus jeunes, avec un bénéfice pour toute la société.
Sport : sortir de la vision du sport uniquement compétitif, et promouvoir un sport populaire, inclusif et bon pour la santé.
Culture : défendre un service public de la culture accessible et protecteur face aux coupes budgétaires et aux attaques de l’extrême droite.
Urbanisme favorable à la santé : intégrer dès la conception des quartiers la lutte contre la pollution, le bruit et la chaleur, et favoriser le lien social.
Autant d’idées et de pistes d’amélioration de nos politiques locales.
Table ronde sur les ruralités et le péri-urbain organisée par la Fondation de l’écologie politiqueTable ronde sur les budgets sous tensions des collectivités avec une députée, un maître de conférence à Science Po Strasbourg, l’adjointe au maire de Lyon, un sénateur et une conseillère municipale de Cosne-Cours-sur-Loire
💡 Budgets, ruralité et justice sociale
Un autre axe central fut la question budgétaire : comment mener des politiques ambitieuses dans un contexte de baisse des dotations et de contraintes financières ? Les retours d’expérience de Lyon, Strasbourg ou encore de communes plus petites montrent qu’il est possible de garder un cap écologique et social en innovant.
Enfin, un temps fort a porté sur la France hors grandes villes : comment faire vivre l’écologie dans les petites communes rurales et périurbaines ? Là encore, des pistes intéressantes ont été partagées : participation citoyenne, justice sociale, sobriété choisie plutôt que subie.
Mounir Satouri, eurodéputé écologiste des YvelinesLucie CastetsBenjamin Lucas, député Génération.s du Mantois-Vexin
🌍 Et au-delà : international, national et climat
Parce que l’écologie ne s’arrête pas aux communes ou mêmes aux frontières, plusieurs plénières ont aussi porté sur le droit international, la coopération entre mouvements progressistes, et la riposte aux attaques contre l’écologie (qu’elles viennent du gouvernement français, de l’extrême droite ou de lobbies économiques).
🎯 En conclusion
Ces trois jours m’ont confirmé que l’écologie municipale, loin d’être un luxe, est une nécessité. Les échanges avec d’autres élu·es et acteurs de terrain me permettront d’apporter de nouvelles idées, adaptées à Magnanville et à notre territoire, pour défendre :
une démocratie locale vivante,
des services publics accessibles,
une ville pensée pour ses habitants, de l’enfant à l’aîné,
une transition écologique juste et concrète.
C’est ça, l’écologie du quotidien : proche, efficace et résolument humaine.
Retour sur notre réunion publique autour de la LNPN
J’ai eu le plaisir d’animer hier soir une réunion publique sur le sujet de la LNPN, aux côtés de Fatima Cuny. Cette rencontre a permis de contextualiser ce projet et de rappeler les raisons pour lesquelles les écologistes soutiennent la phase 1 de ce que nous appelons la Nouvelle Ligne Paris-Mantes-Normandie.
Un grand merci à nos intervenants qui ont su convaincre plusieurs personnes initialement dubitatives et reparties informées.
📍 Pourquoi cette réunion ?
Parce que ce projet, souvent flou pour beaucoup, mérite qu’on en parle concrètement. Trop longtemps, le débat a été confisqué entre technocrates, grands élus et experts. Il est temps que les habitantes et habitants du territoire s’en emparent, comprennent les enjeux réels et puissent donner leur avis.
💡 La phase 1, c’est quoi ?
C’est le tronçon Paris–Mantes, le plus avancé du projet LNPN, et surtout le plus structurant pour améliorer les conditions de transport du quotidien. On parle d’un gain de régularité, de capacité et de robustesse pour les trains du quotidien entre la Normandie et l’Île-de-France. Un vrai besoin quand on connaît les galères actuelles sur la ligne J.
🌍 Pourquoi les écologistes soutiennent cette phase ?
Parce qu’il s’agit ici de remettre le train au centre du jeu, pour désaturer le réseau actuel, faciliter les mobilités douces et offrir une alternative crédible à la voiture individuelle. Parce que cette ligne, si elle est bien pensée, peut servir la transition écologique tout en respectant les territoires traversés.
👥 Des échanges riches
La réunion a été marquée par des échanges francs et constructifs. Certains habitants expriment des inquiétudes légitimes, notamment sur les impacts environnementaux ou le devenir des terres agricoles. Mais notre message est clair : ce projet ne pourra avancer que s’il est co-construit, avec transparence et en limitant au maximum les nuisances.
🤝 Et maintenant ?
Le dialogue continue. Cette réunion n’était qu’une étape. Il y en aura d’autres. Nous continuerons à porter la voix des habitantes et habitants, à faire des propositions concrètes, à pousser pour une LNPN utile, sobre, et alignée avec les urgences climatiques et sociales.
Suite de mon article sur les journées d’été des écologistes durant lesquelles j’ai participé à cette table ronde organisée par la Fédération des Elus Verts et Ecologistes (FEVE) avec Laëtitia Sanchez, co-présidente du groupe écologiste à la région Normandie et Ghislaine Senée, sénatrice écologiste des Yvelines et ancienne présidente de la commission de l’offre de transport à la région Ile-de-France.
🇪🇺🎤 J’ai eu le plaisir d’animer avec Amitis Messdaghi une réunion publique sur l’urgence climatique et sociale à l’occasion des élections européennes. Aux côtés de Mounir Satouri, Ghislaine Senée et Fatima Cuny, nous avons échangé sur l’importance de porter la voix de l’écologie à Bruxelles. Ensemble, soutenons la liste de Maire Toussaint le 9 juin !
Plusieurs fois repoussé en 2022, le gouvernement a présenté début janvier son projet de réforme du système de retraites.
Ce projet, qui vise une entrée en vigueur dès cette année, propose notamment de repousser l’age légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans dès 2030, de porter à 43 annuités et 172 trimestres la durée de cotisation et de supprimer la majorité des régimes spéciaux liés à la pénibilité du travail.
Selon les sondages récents, 7 français sur 10 sont favorables à un retour à la retraite à 60 ans et apportent même leur soutien ou leur sympathie au mouvement social opposé à cette reforme, un niveau de soutien inégalé depuis 2010.
Cette réforme, lancée par le gouvernement, est pourtant inutile. Selon les experts du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), le manque à gagner des caisses de retraites pour 2025-2030 est estimé entre 7,9 et 17,2 milliards d’euros en 2025, mais selon ces mêmes experts, ce déficit est d’abord lié à une baisse des recettes, du fait, notamment, des exonérations de cotisation sur les heures supplémentaires et de la réduction importante du nombre de fonctionnaires. Ce déficit, qui devrait rester stable, ne représentait que 0,1% du PIB en 2018 alors que la part totales des pensions de retraites s’élevait quand à elle à 14% du PIB. Pour le COR « Il n’y a pas de dynamique non contrôlée du système de retraites ».
L’argument de l’augmentation de l’espérance de vie est également erroné. La dernière génération de « baby boomers », nés en 1972, partira à la retraite en 2034. Après cela, les générations seront donc moins nombreuses et ce changement démographique facilitera l’équilibre du système à moyen terme.
Enfin, cette réforme est profondément injuste et climaticide, elle frappe principalement les ouvriers et les femmes. A 64 ans, 29% des hommes appartenant aux 5% les plus pauvres sont déjà morts, contre 6% des plus riches. Quand aux femmes, elle devront en moyenne travailler 8 mois de plus que les hommes pour prétendre à leur retraite d’un montant inférieur de 29% en moyenne à celles des hommes.
Pour toutes ces raisons, nous exprimons notre soutien au mouvement social et à tous les travailleurs souhaitant pouvoir profiter de leur retraite acquise après une vie de travail.
Nous demandons également un retrait total de cette reforme qui aurait dû, à minima, bénéficier d’un véritable examen et débat démocratique au sein du parlement.