Je me rappelle cette phrase du maire, lors d’une réunion de présentation de ce projet (déjà validé par son équipe) : « ça devrait vous plaire M. GUELTON, on va construire sur des terres déjà bétonnées ». Pas d’artificialisation des sols pour les projets « Cœur de ville » alors ?
La construction des Temporelles vient de débuter et voilà le terrain que l’on peut maintenant observer en passant, un terrain loin d’être bétonné. Un espace vert où poussaient des arbres, des fleurs et des herbes, un lieu de vie pour de nombreux insectes, un poumon pour la ville. Tout ça pour construire toujours plus de logements dans le quartier le plus dense de la commune.
Tout ça pour une résidence senior éloignée des commerces (même si deux devraient voir le jour prochainement en face de la mairie).
Les Temporelles, parlons-en justement, un projet certainement très travaillé par son promoteur, un petit coup d’œil sur la plaquette du projet nous le confirmera sûrement…
On commence par une première page qui nous décrit notre merveilleuse commune, mettant en avant une photo du fameux pont de Magnanville, sur la Seine. On poursuit en seconde page avec une photo de forêt qui n’a manifestement pas été prise dans le bois des Terriers. Les atouts de Magnanville : « une variété de professionnels de santé à proximité directe ». Vous parvenez facilement à obtenir un rendez-vous chez un médecin ? Parce qu’eux oui visiblement.
« Un quotidien au rythme de vos envies. Dans un quartier à la quiétude résidentielle, vous bénéficierez d’un environnement idéal pour profiter de votre temps libre. » C’est certain, entre l’avenue de l’Europe, le lycée, le kébab et bientôt une prison à quelques centaines de mètres et la circulation qui va avec, les seniors qui habiteront cette résidence vont être surpris !
Dans la section « commerces et services » : la mairie est à 90 mètres et la poste à 200 mètres, même en considérant qu’elle sera déplacée dans le nouveau bâtiment ça paraît exagéré. « Futur petit centre commercial à 50 mètres », façon originale de décrire deux commerces…
Et tout ça à 150 mètres de la ligne de bus 1 (traduisez I), des lignes K et 18 (presque, manque la 88) et à 10 mètres d’une piste cyclable. Est-il vraiment nécessaire de souligner à nouveau que trois cyclistes peints en blanc sur une route sans aménagement spécifique ne constituent pas une piste cyclable ?
Positivons, si l’on ne peut pas compter sur la majorité pour travailler sérieusement des projets bénéfiques pour la commune, le cadre de vie et l’environnement, on pourra au moins compter sur ce promoteur !
Non, l’écologie n’est pas un gadget à brandir quelques mois avant des élections pour s’attirer les faveurs de ses sympathisants.
Plusieurs fois ces dernières semaines, vous avez lancé des piques à l’égard des écologistes, pourtant je n’ai pu m’empêcher de remarquer le verdissage de la communication municipale de ces derniers mois, puis de votre campagne.
Ce n’est pas une mode, car depuis des décennies maintenant, des écologistes encartés dans des partis ou non militent pour la sauvegarde de notre environnement. Ce n’est pas une mode, car il s’agit simplement de se soucier de l’avenir de nos enfants et de leurs enfants. Pour ceux de ma génération, il s’agit même de se demander si ce que nous avons fait subir à notre planète, et ce que nous continuons à lui faire subir, ne nous empêchera pas de finir notre vie dans un monde acceptable. Nous ne nous battons pas uniquement pour « des yaourts bios », nous plaidons pour une société plus saine.
Verdir sa communication et ses propositions à l’approche d’échéance électorale ne suffit pas, nous nous rappellerons de ces 6 longues années de mandat où l’écologie a été mise à la trappe. Nous nous rappellerons des éclairages d’un terrain de foot installés par hélicoptère pour que cela soit plus rapide, nous nous rappellerons également de l’exécutif dont vous faites partie à la GPS&O, dont le vice président en charge de l’environnement est un fervent défenseur d’un projet de carrière calcaire extrêmement polluant.
Quoi que les Magnanvillois décident le 15 mars prochain, soyez assuré, que comme je le fais depuis des années, je continuerai à militer en faveur de l’écologie à Magnanville et dans le Mantois.
Je me permets de vous rappeler les termes de notre entretien du 12 septembre dernier au cours duquel vous avez exprimé votre volonté de nous « recruter” en échange de moyens mis à disposition par la mairie. Je me permets également de vous rappeler que vous avez affirmé de ne pas revenir sur nos créneaux actuels salle et ce « peu importe la réponse que [nous vous] donnerions ».
Je me permets enfin de vous rappeler les termes de mon courrier du 3 octobre dernier, où j’ai, peut-être, utilisé maladroitement le mot “commande”, tout en précisant que nous ne refusions pas de partenariats ponctuels pour la réalisation de vidéos.
Je me permets donc de nuancer vos propos, nous n’avons pas refusé de manière radicale tout partenariat, mais avons simplement besoin d’y apporter quelques éclaircissements.
La région du Mantois et ses élus sont malheureusement connus et reconnus pour ces méthodes de psylle qui consistent à “perfuser” ou “arroser” certaines associations en échange de bons procédés, notamment médiatiques. Vous n’êtes bien évidemment pas le seul maire à y avoir recours…même si l’on est en droit d’espérer que ces méthodes clientélistes ne sévissent pas dans une ville gérée par la gauche.
De plus, je trouve cela dommage que vous n’ayez pas la décence de respecter l’engagement pris dans cet entretien, mais cela n’est qu’à l’image de votre mandat.
Vous écrivez dans votre courrier du 10 octobre que les partenariats entre les collectivités et les associations s’appuient sur des conventions d’objectifs et de moyens. Je vous prierai donc de ne pas parler au nom d’autres collectivités que la “vôtre”, toutes ne sont tenues de subir l’ère Lebouc.
J’aimerais d’ailleurs que vos services me communiquent les conventions que vous avez signées avec les associations Magnanvilloises, car il me semble étonnant que vous ayez signé autant de conventions avec autant de « partenaires ».
Il est aussi étonnant que décevant de s’apercevoir qu’un élu a priori de “gauche” fasse preuve d’aussi peu d’ouverture d’esprit et d’auto critique.
Aujourd’hui je tenais à écrire cette réponse, non pas en tant que Président d’une association bafouée ou membre d’une organisation visiblement dans votre collimateur (politique) mais en tant qu’individu et Magnanvillois tout simplement.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de ma déception distinguée.
Quand certains élus se croient tout permis, au-dessus de tout et s’organisent pour te faire taire, toi, celui qui les a titillé parce qu’ils ne faisaient pas leur job correctement. J’avais pris pour habitude de ne pas citer de noms, alors je vais continuer, mais croyez moi, j’ai hésité longtemps.
Comme certains le savent, je suis depuis petit bénévole lors de la marche de Magnanville pour aider l’ESM Marche à organiser cette manifestation. Depuis peu je m’étais décidé à aller marcher de temps en temps, ne faisant plus d’autre sport. Sachant que le bureau recherchait des membres pour soulager les tâches du président du club, je me suis proposé. Une fois élu au bureau par l’assemblée générale, on me proposa de devenir vice-président, car le poste était vacant. J’acceptai alors tout en rappelant qu’à cause de mes autres occupations, je ne serais pas hautement investi.
Quelle fut ma surprise lorsque jeudi matin (le 15 juin) je reçois un email du président de l’ESM Marche me demandant de m’expliquer sur les propos que j’aurais tenu dimanche dernier (11 juin, jour d’élection). J’aurai déclaré être le prochain président du club.
Je réponds alors immédiatement à cet email en indiquant que je n’ai jamais tenu de tels propos, et que je ne sais pas de quoi on me parle. Je demande aussi qu’on me dise ce que j’aurais fait, et quel est le bougre de faux jeton à la sauce tartare qui rapportait de telles choses.
Je pense savoir qui est cette espèce de chouette mal empaillée qui se permet de dire de telles choses. Il se trouve que par le plus grand des hasards, j’ai demandé à un adjoint au maire, d’appliquer le code électoral dans son bureau de vote. Vous vous rappelez le président de bureau pas très content que je décrivais dans mon article “Retours d’un délégué”? Et bien c’est de ce zouave interplanétaire dont je parle, appelons le Sponsz.
Il se trouve également, que par le plus grand des hasards, M. SPONSZ fait partie de l’ESM Marche et vient régulièrement marcher. Bon, laissons-lui le bénéfice du doute, après tout, il n’est peut-être pas le seul astronaute d’eau douce dans le coup.
Après avoir mené ma petite investigation, j’ai appris que ce sont “des gens de la mairie” qui aurait conté ces choses à notre président.
Pas besoin d’être un bulldozer à réaction pour comprendre ce qui c’est passé. On essaie de me faire passer un message… Visiblement il ne fait pas bon de contredire certains élus à Magnanville, car M. Sponsz n’était pas le seul élu exaspéré par ma remarque, les trois élus présents au bureau de vote l’étaient (dont celle qui c’était mise à m’imiter le soir, au dépouillement). En plus de ces trois bougres d’extraits de cornichons il faut aussi compter Môssieur le Maire qui m’avait alors parqué dans un coin quelques heures plus tard… Ça fait donc quatre loup-garous à la graisse de renoncule qui pourraient être à l’origine de cela…
A vous bougres d’extrait de crétins des Alpes, vous êtes vraiment tombés bien bas… S’abaisser à s’immiscer dans ma vie privée en inventant de toutes pièces une histoire pour me faire du tort… C’est vraiment choquant de la part d’élus de la république. Mais madame et messieurs les concentrés de moules à gaufres, tout cela ne fait que me pousser à continuer à ouvrir ma gueule, je dirais même plus, cela me conforte et m’encourage à continuer !
PS : Je crois que je vais aller m’acheter un nouveau pull, quelqu’un sait où je peux en trouver un comme ça ?
Dimanche dernier, premier tour des législatives, j’ai fais le choix d’être délégué d’un candidat. Voici mon retour d’expérience sur cette journée du 11 juin.
Après avoir été scrutateur lors du 2ème tour de l’élection présidentielle, je me suis demandé ce que je pouvais faire de plus en tant que citoyen. Après quelques recherches, il m’est apparu qu’être délégué d’un candidat était la solution pour venir observer le déroulement des élections et des dépouillements. En ce qui concerne le choix du candidat pour lequel j’allais me proposer de devenir délégué, il fut rapide, car j’avais déjà décidé pour qui j’allais voter, au vu de la campagne qui avait commencée.
Être délégué, ça consiste en quoi ?
Et bien, un délégué, c’est celui qui est nommé par un candidat, ou une liste, pour observer les opérations de vote et vérifier que tout se passe bien, notamment pour éviter les fraudes. Il est donc nommé délégué sur un certain nombre de bureaux de vote et peut par conséquent y pénétrer et observer ce qui s’y passe.
On m’avait prévenu que les élus et les membres des bureaux n’aimaient pas trop que des délégués soient là, surtout s’ils font des remarques. Moi, ayant toujours foi en la démocratie et ses représentants, je me disais que dans notre grand village (ou petite ville à vous de voir), ça n’était pas le cas…
Globalement j’ai été bien reçu. Le matin j’ai fais le tour des bureaux pour vérifier que les bulletins étaient bien présents et que les bureaux de vote étaient bien aux normes (affiches présentes etc). Comme ça se fait normalement je me suis présenté aux présidents des bureaux pour leur signaler que j’étais délégué, car bien que chaque bureau reçoive la liste des délégués, il n’est pas obligatoire de la consulter avant l’arrivée d’un délégué (donc si on leur dit pas qu’on l’est, ils peuvent se demander ce qu’on fou là ).
C’est en entrant dans un des bureaux que j’ai eu une remarque d’une élue. “Oui ba on sait…”, qu’elle me dit, d’un ton très amical (ironie quand tu nous tiens…). Bref j’ai laissé passer la remarque et je n’ai rien dis, mais c’était déjà une prémisse de ce qui se passerait l’après midi.
Mise à part ça, tous c’est bien passé dans 3 des 4 bureaux. Je ne fis que peu de remarques, toutes prises de manière sympathique et compréhensive, une des fonctionnaire présente m’a même dit que c’était bien parce que je lui avait appris quelque chose. Pour le 4ème par contre, je ne peux pas en dire de même. Pas de bol, la seule remarque que j’y ai fait est visiblement mal passée.
“J’ai toujours fait comme ça depuis que je tiens des bureaux de vote” me répondit fermement son président. J’insiste alors en disant que c’est inscrit au code électoral et qu’on peut vérifier si il le souhaite, mais d’après ces dires, il n’avait pas que ça a faire… Et puis, après tout, si ma remarque était fondée, je n’avait qu’à la faire inscrire au procès verbal de toute façon… Bon, à ce moment là je suis sortis me calmer deux secondes. J’ai pas trop l’habitude qu’on me parle comme à un chien, alors pour ne pas déranger le bureau de vote, je suis sirtit m’aérer l’esprit.
Je reviens quelques minutes plus tard, je demande à inscrire une remarque au PV, et là, qu’avais-je osé faire ?! Mille millions de mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest ! Un délégué qui veut inscrire une remarque au PV ! Bon, je passe les détails mais à partir de là, on ne me parle plus de façon sympathique vous l’aurez compris… Passons ce qui se passa ensuite dans ce bureau…
Une fois de retour dans un autre bureau, quelques temps plus tard, le maire m’a carrément demandé de m’assoir dans un coin, le plus loin possible des opérations de vote bien sûr et sans la courtoisie habituelle que l’on doit à quelqu’un lorsque qu’on lui parle. C’était tout bonnement un ordre. Bon j’étais pas là non plus pour faire des vagues et puis ça me faisait rire, jaune, mais rire. Je trouvais que c’était tout bonnement ridicule.
Le matin même, alors que je n’avait pas encore fait de remarques, je me mettais où je voulais, je discutais avec des élus sans problèmes sans que cela ne le gène. Mais sans aucune raison apparente, d’un moment à l’autre je me met à gêner en faisant exactement la même chose… Quel heureux hasard, la vie nous joue parfois des tours… Ha, les coïncidences… Bon, ignorons la vision qu’ont ces élus là de la démocratie et continuons nos péripéties…
Le soir, devant choisir de n’assister au dépouillement que d’un seul bureau (ba oui, je peux pas me “déquadrupler”… ) je choisis au hasard celui dans lequel je ne me suis pas fait très bien accueillir lors de ma remarque (c’était vraiment une coïncidence hein , la vie est drôle vous ne trouvez pas ? ).
Bon le dépouillement c’est plutôt bien passé, aucun problème de procédure, c’était une bonne chose. Par contre je crois que les élus avaient attrapé un coup de chaud à cause de la chaleur qu’il faisait toute la journée dans ce bureau là , parce qu’a chaque fois qu’il me regardaient ils expiraient fortement… C’est pas facile d’être élu et de tenir un bureau de vote… En plus, une d’elle s’est mise à m’imiter dès que je tournais le dos. Quand on prend un coup de chaud on réagi comme des enfants des fois non ? Ou alors était-ce pour une autre raison ?
Passons les autres enfantillages (nombreux ). Visiblement ma présence les dérangeait je crois (ah bon ?). J’ai eu le droit à quelque chose de similaire mais de moins prononcé au bureau de vote centralisateur, mais ça c’est bien terminé à par ça. Ça me faisait rire de voir à quel point ma simple présence et mes remarques sur des choses, disons le, pas capitales du tout, mais tout de même véridiques, les em*********. Du coup je l’ai pas trop mal vécu au final.
Bon la soirée se finie quand même par une autre élue qui me dit que les délégués ça sert à rien. Décidément certains élus de la commune ont une vision bien différente de la mienne de la démocratie. Le plus “drôle” dans une commune comme Magnanville, c’est que tout le monde se connait plus ou moins, c’est intéressant de découvrir les facettes de certains.
Bon, en résumé, c’était très intéressant, surtout que j’ai pu voir une partie des coulisses de la campagne. Je trouve que cette expérience nous montre bien qu’il n’y a pas assez de contrôles sur le déroulement des élections, que ce soit de la part des délégués de candidats ou du conseil constitutionnel, vous savez donc quoi faire aux prochaines élections ! Je trouve aussi ça dommage, qu’alors que je faisait des remarques sans méchanceté et sans arrière pensée on en soit arrivé là, les autres bureaux sont bien la preuve que ça peut bien se passer…
Quand j’ai eu l’idée de créer ce site, je ne pensais pas que mon premier article serait classé dans ma catégorie coup de gueule, mais je réagis à ce que je vis… Bref.
J’ai participé pour la première fois à un dépouillement dimanche dernier et je dois dire que la façon dont celui-ci s’est passé m’a laissé très perplexe.
Dans mon bureau de vote, nous n’étions que deux sur seize à n’avoir jamais été scrutateur. J’étais le seul “jeune” d’ailleurs. Pourtant, aucune des règles de dépouillement ne nous a été expliqué avant le début de celui-ci. À 20h02 les personnes qui tenaient le bureau de vote ont ouvert l’urne, ont vidé son contenu sur la table et ont commencé à distribuer toutes ces enveloppes dans des enveloppes de centaines.
Le dépouillement c’est bien passé mis à part ça. Quelques erreurs corrigées grâce au système où deux scrutateurs prennent note des votes. Mais à la fin du dépouillement, au moment où il a fallu compter les bulletins blancs et nuls, je fus surpris de voir que j’étais visiblement le seul à savoir que les enveloppes vides étaient bel et bien des votes blancs et non des votes nuls. Plutôt étonnant que le seul à le savoir était un jeune de 20 ans participant à sa troisième élection et à son premier dépouillement non ?
Après l’avoir fait remarquer, et après que l’on ait vérifié sur les instructions officielles, il s’est avéré que j’avais raison. Ouf, les résultats de ma table ont été sauvés au dernier moment. Je dis ça, car nous étions la dernière table à finir, les autres avaient déjà fermé les enveloppes… Les tenants du bureau de vote se sont ensuite empressés de tout finaliser, sans vérifier ces autres tables…
Je sais que cela ne change pas le résultat ni de notre bureau ni de l’élection, mais si sur une chose aussi simple personne ne le sait où ne vérifie, on peut imaginer ce que donnent les cas plus complexes…
Après cela je suis donc rentré chez moi, un peu déçu de cet acte républicain auquel je venais de participer.
Puis en discutant des dépouillements avec d’autres personnes j’ai appris ce qu’il c’était passé au même moment dans un autre bureau de vote que le mien.
Un cas relativement similaire mis à part son dénouement. En effet après qu’une jeune scrutatrice de 18 ans participant à sa première élection et son premier dépouillement est fait la même remarque que moi, la présidente du bureau de vote, adjointe de la commune et pas à son premier mandat, a soutenu, sans vérification, que les enveloppes vides étaient des votes nuls. La scrutatrice un peu perplexe est alors allée demander à d’autres élus et fonctionnaires qui étaient présents et qui lui confirmèrent la même chose. Celle-ci s’est alors dit qu’elle se trompait et le dépouillement s’est fini ainsi, en tout cas concernant ce bureau de vote.
Lorsqu’elle s’est rendue à la mairie pour la mise en commun des résultats des différents bureaux, elle a en tout de même fait part au maire qui lui a confirmé qu’elle avait raison et qui a dit qu’ils allaient donc recompter après.
Histoire assez hallucinante je trouve, malheureusement elle ne doit pas être unique…
J’espère qu’aux prochaines élections cette erreur ne sera plus faite dans les bureaux de notre commune…. Petit conseil aux présidents de bureau de vote, ça ne vous coûte rien de donner aux scrutateurs un exemplaire de cette magnifique fiche avec des couleurs qui a été fournie dans les instructions officielles (je vous mets le lien en bas de l’article). Pensez à vérifier ces instructions à chaque fois que quelqu’un vous fait une remarque, et vérifiez les avec cette personne.
Premier article, premier coup de gueule, ça commence bien…
PS : Si vous êtes amenés à être scrutateur, si vous vous poser une question n’hésitez pas à demander et à demander également à ce qu’on vous montre les instructions officielles pour confirmer ce qu’on vous dit.
Pensez également que le meilleur moyen de contester est de le faire inscrire sur le PV du bureau de vote, chose que je penserais à faire la prochaine fois.
Pensez également à l’écologie, car pour rappel les enveloppes sont réutilisées d’une élection à une autre (enfin une sur deux, aux législatives ça sera des bleues), alors faites y attention et n’hésitez pas à le dire aux autres, peu de gens le savent…