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Vœu du Conseil Municipal du 8 mars 2021, un an après, quelles avancées ?

Vœu du Conseil Municipal du 8 mars 2021, un an après, quelles avancées ?

Le 8 mars 2021, en séance du conseil municipal, notre groupe proposait au vote un vœu concernant la journée internationale des droits des femmes. J’étais intervenu pour présenter ce vœu et pour évoquer des pistes de réflexions et faire des propositions concrètes, car un vœu n’est qu’un engagement symbolique et est loin d’être suffisant.

J’évoquais à l’époque le bâtiment de l’ancienne RPA qui aurait pu faire l’objet d’un accord avec son propriétaire, Batigère, pour devenir, le temps de son inoccupation au moins, un centre d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences. Un centre qui aurait pu être également étendu, au vu de sa capacité, aux familles en difficultés ou aux sans domiciles fixe en période de plan grand froid, ou qui aurait pu prendre une portée communautaire en partenariat avec la GPS&O.

Un centre qui aurait pu, dans le contexte actuel, prendre sa part dans l’aide qui doit être apportée aux populations victimes de la guerre en Ukraine, mais également aux victimes de la trentaine d’autres conflits armés en cours dans le monde.

Un an après ce vœu voté à l’unanimité par le Conseil Municipal, rien n’a changé. L’ancienne RPA est toujours barricadée, aucune négociation n’a été réalisée avec Batigère, le projet d’un centre intercommunal d’hébergement d’urgence n’a pas été présenté à la communauté urbaine.

Si les finances communales pourraient en partie expliquer le manque d’entrain de la majorité sur ces propositions, aucun autre projet n’a vu le jour à Magnanville.

J’évoquais pourtant, lors de mon intervention, une action qui n’avait pas d’impact sur les finances communales, la création d’un groupe de travail pour construire ensemble des propositions concrètes à la portée de Magnanville. Là non plus, rien.

Il est temps que le conseil municipal réalise ses engagements, il est temps que le conseil municipal agisse en faveur des droits des femmes et de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Retrouvez mon intervention lors du Conseil Municipal du 8 mars 2021 :

Mes interventions au Conseil Municipal du 8 mars 2021

Mes interventions au Conseil Municipal du 8 mars 2021

Je suis intervenu deux fois lors du Conseil Municipal d’hier soir pour exprimer la position du groupe Collectif Magnanville, contre le huis-clos, et pour présenter un voeu de notre groupe concernant la journée internationale des Droits des Femmes.

Mais un vœu ce n’est qu’un engagement symbolique et loin d’être suffisant. Nous avons donc profité de celui-ci pour émettre plusieurs propositions.

➡️ Tenter de trouver un accord avec Batigère pour utiliser l’ancienne RPA en tant que qu’hébergements d’urgence, durant son inoccupation.

➡️ Élargir l’utilisation de ces hébergements d’urgence aux sans domicile fixe en période de plan grand froid et aux familles en difficulté (incendie, dégât des eaux, …).

➡️ Porter un projet de centre d’hébergement d’urgence au niveau communautaire, par l’intermédiaire de notre conseiller communautaire.

➡️ Créer un groupe de travail, animé par l’adjointe aux affaires sociales et aux Droits des Femmes, pour construire ensemble des propositions concrètes à la portée de Magnanville.

Retrouvez la retranscription de mes interventions sur le site du groupe Collectif Magnanville :

Magnanville, un conseil municipal bafoué

Magnanville, un conseil municipal bafoué

Pour les élus du Collectif Magnanville, il paraît logique de rendre compte de notre action à nos électeurs comme à tous nos concitoyens. Aujourd’hui il est nécessaire de vous faire part des obstacles qui se dressent devant le bon accomplissement du mandat qui nous a été confié.

Lors du dernier conseil municipal, le Maire a décidé de tourner le dos à la démocratie et aux principes fondamentaux qui fondent notre république. Dans une opacité totale, pour écarter tout débat ou proposition et pour imposer sa vision unique durant le mandat qui débute, le Maire a confirmé sa volonté de supprimer l’ensemble des commissions non obligatoires, excluant de fait les élus minoritaires des comités consultatifs et nous privant donc de l’accès aux informations. La volonté politique traduite dans le Règlement Intérieur du Conseil Municipal est simple : supprimer les acquis des élus minoritaires présents dans les précédents règlements des précédents mandats et limiter au maximum nos possibilités d’expression et d’information. Interférant de fait sur notre capacité à travailler correctement les dossiers et vous dispenser une information de qualité.

Que ce soit pour corriger des dispositions aux aspects légaux douteux ou pour améliorer la transparence et la vie démocratique locale, toutes nos propositions d’amendement ont été rejetées, mises à part les quelques miettes n’engageant pas à grand chose la majorité. En poussant même le vice jusqu’à ne pas prendre en compte les jugements présentés pour appuyer nos propos sur les aspects législatifs douteux du règlement. Prétextant qu’ils provenaient de Tribunaux de Nancy et d’ailleurs en France et que nous étions ici à Magnanville. Sous-entendant ainsi que la loi ne s’appliquerait pas de la même manière sur l’ensemble du territoire de la République.  

Si d’autres sujets ont étés abordés lors de ce conseil municipal, la volonté d’opacité et de ne pas impliquer les élus minoritaires s’est ressentie dans l’ensemble des sujets, allant même jusqu’à ne plus nous accorder la parole en fin de conseil.

En excluant les élus minoritaires des choix, c’est une grande partie des Magnanvillois qui se voient exclus de la vie municipale, c’est l’intégralité des Conseillers Municipaux qui se retrouve ignorée. Les décisions ne sont alors plus prises par le Conseil Municipal, mais par le Maire et sa garde rapprochée. La convention votée au dernier conseil en est un parfait exemple, alors que nous demandions à ce que les projets soient validés et débattus en conseil, notre proposition a été catégoriquement refusée.

Le Maire nous demande donc de travailler de manière constructive, mais ne nous en donnera les moyens uniquement si nous sommes en accord avec sa politique. Il prend ainsi soin d’écarter tous débats tout en proclament ne pas les fuir.Notre volonté et notre engagement restent cependant intacts. Nous saurons vous faire entendre les voix qu’il faudrait faire taire !

Les élu.e.s de la liste Collectif Magnanville, le choix de l’avenir !

Conseil Municipal du lundi 29 juin 2020

Conseil Municipal du lundi 29 juin 2020

Le conseil municipal du 29 juin était le dernier avant la pause estivale et voyait exceptionnellement se dérouler le vote du budget qui doit en temps normal avoir lieu avant fin avril.

Le ton donné dès le début du conseil

Alors que la tradition, respectée jusque-là à Magnanville, veut que le plus jeune des conseillers municipaux soit nommé secrétaire de séance, il en fut autrement pour ce troisième conseil du mandat.

Le hasard fait bien les choses, puisque cela coïncide avec ma demande, après le dernier conseil, de participer à la rédaction du procès-verbal et à ce qu’il me soit soumis avant publication. En effet j’étais le secrétaire de séance des deux premiers conseils et les comptes rendus auraient donc dû être rédigés sous ma supervision, c’est en tout cas ce que la loi prévoit.

Sauf que depuis le conseil du 15 juin dernier, l’intégralité des interventions des élus minoritaires ont été retirés des procès-verbaux…

Après avoir indiqué que les services de la mairie étaient surchargés de travail par la quantité de mail que je leur envoyait (3), M. LEBOUC m’a donc autorisé à prendre la parole. J’en ai donc profité pour expliquer deux choses :

  • premièrement, qu’alors que le règlement intérieur du conseil municipal n’avait pas été modifié, il était étonnant de voir un changement de méthode de rédaction des procès-verbaux et donc la disparition de l’ensemble des interventions des élus de notre liste.
  • Deuxièmement, que je n’avais pas été consulté sur la rédaction du procès verbal comme le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) le prévoit. Profitant de cette intervention pour inviter M. LEBOUC à en relire certains articles.

La réponse du maire fut sans appel :

« J’ai autre chose à faire que d’appliquer le Code Electoral et le CGCT »

Nous avons donc voté contre le procès-verbal du dernier conseil municipal, au motif qu’il « ne reflète pas la réalité des débats en ce qui n’est fait nulle mention des diverses interventions des élus minoritaires et qu’il a été rédigé sans intervention du secrétaire de séance, malgré sa demande ».

Après un vote à main levé non règlementaire et la présentation du budget, Alexandre CHAMBORD a présenté nos analyses et interrogations concernant le budget. Son intervention s’est terminée par notre proposition : « voir plus raisonnable comme projet de ville et plutôt améliorer ce qui existe déjà afin de sécuriser le budget de la ville », qui sera fortement impacté par la crise sanitaire que nous traversons.

Proposition rejetée puisque, on nous l’assure, le budget est viable et nous réaliserons comme les autres années un excédant conséquent. Rendez-vous est donc pris en avril 2021 lors du vote du prochain budget pour voir si cet engagement a bien été tenu.

Dernier point à l’ordre du jour, le règlement intérieur de la médiathèque qui a été adopté à l’unanimité.

Prochain conseil prévu fin septembre avec probablement des discussions sur les règlement intérieur du conseil municipal qui doit être adopté avant fin novembre.