Conseil Municipal du lundi 5 mars
Concernant l’enregistrement du conseil municipal, le maire ayant dit qu’il “ne me répondrait même pas” (à ma demande) lors du dernier conseil, en accord avec la législation en vigueur, j’ai donc procédé à l’enregistrement.
Voici donc l’enregistrement audio de celui-ci.
L’enregistrement audio du conseil municipal
Ce conseil comme les derniers a commencé par la nouvelle habitude de faire approuver le compte rendu du dernier conseil. On pourra noter que cela a commencé depuis les désaccords criants de certains élus au sein de la majorité et leur mise à l’écart.
Avant de commencer le débat d’orientation budgétaire, le maire parle des travaux de la place Mendès France consistant en l’ajout d’une dizaine de places de stationnement supplémentaires.
Débat d’orientation budgétaire
Passons maintenant au débat d’orientation budgétaire. Il est important de rappeler que ceci n’est qu’un débat et qu’aucune décision ne sera réellement prise durant ce conseil concernant le budget. Comme l’a dit M. LEBOUC en introduction du débat, “n’attendez pas de faire bouger les orientations”. On se demande un peu à quoi peut bien servir ce débat du coup, mais il est obligatoire.
M. LEBOUC présente donc les projets de la municipalité et l’orientation budgétaire souhaitée par la majorité, il explique “avoir une feuille de route [qu’il] regarde souvent” et qu’il garantit, tout comme son souhait de maîtriser les finances de la commune pour ne pas augmenter l’imposition.
Il explique ensuite la complexité de ce budget vis à vis des élections nationales de l’année passée et des réformes en cours, notamment celle de la refonte de la taxe d’habitation et la continuité de la baisse de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement). Cette complexité s’explique selon lui également par le transfert d’un certain nombre de compétences à la CU GPS&O (voirie, éclairage public, propreté urbaine…) qui impliquent de grands changements financiers et de personnel.
Le maire finit donc cette longue introduction en affirmant que le projet de ville a été construit depuis 3 ans avec les Magnanvillois et dans le but de maîtriser les finances locales, notamment avec une économie de 1 million d’euros sur 4 ans avec le nouveau marché de restauration (cf conseil du 12 février).
A la toute fin de l’introduction il admet avoir “fait des changements dans [ses] élus”, mais ne souhaite pas revenir dessus.
N. LAROCHE répond donc comme représentant de la minorité et s’étonne de ne pas avoir débattu en commission, d’une part des orientations budgétaires et d’autre part du projet de ville.
Le maire répondra plus tard dans le conseil qu’il ne souhaite pas débattre des orientations budgétaires en commissions, expliquant qu’il s’agit d’un projet politique qui n’a donc pas sa place en commissions.
Concernant le projet de ville, il dit avoir formé des groupes de travail pour débattre de celui-ci, car les groupes de travail seraient plus adaptés que des commissions sur ce sujet. Il rappelle également au groupe minoritaire qu’ils “y étaient associés” et qu’ils y sont venus “ou pas”.
N. LAROCHE continue en parlant du dossier remis aux conseillers municipaux sur le projet de budget et indique qu’il “manque des choses sur les chiffres durs”. Le dossier n’étant pas assez précis sur certains chiffres. Il affirme ensuite la volonté de l’opposition de rester vigilante sur l’évolution des dépenses de fonctionnement.
Pour le groupe minoritaire, la participation d’autres communes pour les dépenses de certains services et la mutualisation sont des “bonnes pistes”.
Après que l’opposition ait commenté les projets présentés par le maire en introduction, celui-ci a donc répondu aux interrogations des élus d’opposition.
Il affirme notamment qu’il “faut pas arrêter ce qui fait la force de Magnanville, le tissus associatif” et que les subventions vont donc être maintenues.
La première adjointe précise ensuite la partie budgétaire des orientations et indique ne pas avoir prévu de compensation concernant la taxe d’habitation après 2020 par prudence, en envisageant un scénario volontairement pessimiste.
L’adjoint à la culture précise à son tour le projet de médiathèque, qui est d’après lui le projet phare de ce mandat. Elle sera cinq fois plus grande que la bibliothèque actuelle et sera divisée en plusieurs espaces qui doivent encore êtres définis. Il pourrait donc y avoir un espace détente, une salle d’exposition, un espace informatique et un espace de travail pour les étudiants.
Le maire explique ensuite que le projet de réaménagement de l’espace Mendes France n’est pas à l’abandon, mais que le budget actuel ne permet pas de le réaliser et qu’il faudra donc attendre. Il explique cela par le refus des Magnanvillois de “quelques petits logements” dans la prolongation du projet de la Mare Pasloue.
Viennent ensuite quelques éléments un peu en vrac :
- Les écoles possèdent donc la capacité d’accueillir les futurs élèves des logements de la Mare Pasloue. Les logements du clos de la Tuilerie ayant finalement été peu gourmands en nombre de places dans les écoles.
- Le gymnase du lycée devrait être opérationnel pour les associations en septembre.
- Le terrain synthétique qui devrait être construit le sera en pastilles de lièges qui ne sont donc pas cancérigènes ( information donnée suite à une interrogation de l’opposition).
- Le nouveau gymnase remplacera à terme les deux gymnases actuels, mais ceux-ci ne seront rasés qu’une fois la construction du nouveau terminée afin de maintenir les activités sportives.
- Le gymnase du lycée a été racheté pour un euro symbolique.
- Les frais de fonctionnement dus aux gymnases vont augmenter durant la transition (la commune disposera de 3/4 gymnases durant cette phase).
Après cela le débat est donc terminé et le conseil municipal acte à l’unanimité l’avoir réalisé.
Rectification de la délibération sur la subvention du projet scolaire
A la demande de l’école des Marronniers, le maire propose de verser finalement cette subvention en une seule fois.
Adopté à l’unanimité.
Approbation de la convention de viabilité hivernale
La CU ayant récupéré la compétence voirie, il est de son devoir d’assurer la viabilité des routes en hiver (déneigement, salage, …).
La compétence ayant été transférée il y a peu, la CU ne possède pas encore les moyens de le faire et une convention est donc proposée aux communes afin de pallier cela.
Les communes sont donc autorisées par cette convention à aider la CU à assurer la viabilité des routes, la CU acceptant de rembourser les frais occasionnés par cette aide pour l’hiver 2017/2018.
Approuvé à l’unanimité.
Avant de clore le conseil, le maire explique que M. BLOT étudie la mise en place de zones de stationnement à durée limitée sur certains parkings de la commune, comme ceux de la place Mendes France, de l’avenue des Tilleuls et de la mairie.