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Lettre aux Magnanvillois : Magnanville mérite mieux

Lettre aux Magnanvillois : Magnanville mérite mieux

Depuis 2020, le maire et son équipe n’ont eu de cesse de mépriser l’opposition municipale, allant jusqu’à des attaques personnelles et des manœuvres douteuses pour éviter le débat.

Mais nous ne nous tairons pas.

🔴 Les faits sont clairs :
➡️ Un projet de gymnase mal financé avec plusieurs millions d’euros manquants,
➡️ Une majorité qui préfère les pressions aux réponses,
➡️ Des petits arrangements pour récompenser une opposition silencieuse.

Cette gestion opaque et arrogante ne peut plus durer. Magnanville mérite mieux !

🗳️ En 2026, nous serons là pour vous proposer une alternative crédible, raisonnable et responsable.

Les Ecologistes appellent à soutenir la marche du 9 mars contre le projet de maison d’arrêt

Les Ecologistes appellent à soutenir la marche du 9 mars contre le projet de maison d’arrêt

Nous rappelons et réaffirmons notre opposition ferme au projet de maison d’arrêt sur les terres agricoles de Magnanville. Ce samedi 9 mars nous marcherons aux côtés des habitants de la commune pour faire entendre notre voix.

Nous ne pouvons rester silencieux fasse à l’artificialisation de ces terres agricoles, d’autant plus au profit d’un tel projet alors que nous croyons fermement en la nécessité d’une réforme profonde de la politique carcérale. Il est temps de privilégier des alternatives plus humaines et constructives, qui contribuent réellement à la réinsertion et à la diminution de la récidive.

Le VRAI bilan de mi-mandat, le temps d’une pause-café

Le VRAI bilan de mi-mandat, le temps d’une pause-café

📢 Découvrez en vidéo le résumé de notre vrai bilan de mi-mandat que nous avons distribué récemment à Magnanville ! Un aperçu rapide et dynamique de nos actions et de notre engagement pour Magnanville. N’hésitez pas à partager et à nous faire part de vos retours. Ensemble, construisons l’avenir de Magnanville ! 💬🌟

[COMMUNIQUÉ] MAISON D’ARRÊT À MAGNANVILLE : L’ÉTAT ENFERME LES YVELINES DANS LE BÉTON EN REGARDANT NOTRE MAISON BRÛLER

[COMMUNIQUÉ] MAISON D’ARRÊT À MAGNANVILLE : L’ÉTAT ENFERME LES YVELINES DANS LE BÉTON EN REGARDANT NOTRE MAISON BRÛLER

Le 26 octobre, le sous-préfet de Mantes-la-Jolie recevait les représentants du collectif Tous Mobilisés Contre Une Prison à Magnanville. Suite à la communication publique du compte rendu de cette entrevue par le collectif, nous souhaitions nous exprimer sur la position de l’État, représenté par le sous-préfet.

Ne confondons pas maire et préfet.

Non, contrairement aux préfets, les maires ne sont pas de simples agents de l’État devant obéir à leur hiérarchie. Limiter les maires à leur rôle d’exécutant c’est bafouer l’expression de la démocratie locale et ignorer la politique de décentralisation territoriale (notamment renforcée dès 1982).

Les maires ont un rôle politique fort, ils sont les élus les plus proches des citoyens, en lien direct avec eux et sont au fait de leurs préoccupations. Ils doivent avant toute chose représenter leurs administrés et agir pour leur intérêt et n’ont donc, en ce sens, aucune hiérarchie si ce n’est les habitants de leur commune.

Pour l’État, construire une énième prison est plus urgent que d’agir pour le climat.

Alors que ce projet de maison d’arrêt vient s’ajouter, à peine 6 mois avant l’élection présidentielle, aux 15 000 places supplémentaires annoncées au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, l’État par son représentant local soutient que « l’argument de l’artificialisation des sols ne tiendra pas longtemps la route » au vu de l’urgence et de la priorité de la construction de nouvelles places de prison. Agir pour le climat et préserver la biodiversité ne serait alors pas une urgence capitale ? La communication verte du gouvernement ne serait qu’une mascarade, un effet d’annonce ?

Rappelons que l’artificialisation des sols est l’une des premières causes du changement climatique. Un changement climatique, qui d’après le dernier rapport du GIEC est finalement plus important et bien plus rapide que nous ne l’avions envisagé. Il nous reste moins de 10 ans pour limiter ce changement à une augmentation de 1,5C°.

Nous devons donc agir maintenant et cela commence par stopper l’artificialisation des terres agricoles !

La vérité relative d’une artificialisation des sols gérée à l’échelle régionale.

S’il est vrai que ce sont les régions qui ont été chargées de lutter contre l’artificialisation des sols, prétendre que bétonner des terrains agricoles d’une commune qui se trouve dans une région n’a pas d’impact sur la région en elle même est bien évidement erroné. C’est vouloir délibérément tromper les citoyens au profit d’un intérêt général qui sert surtout la volonté de réélection de quelques-uns.

Puisque l’État suggère que ce sujet se traite au niveau régional, nous appelons donc à ce que les conseillers régionaux d’Île-de-France se positionnent sur ce projet et qu’ils soient consultés par l’État, avant sa mise en route définitive.

[COMMUNIQUÉ] Une maison d’arrêt à Magnanville en 2027, un projet irraisonné et contre le climat

[COMMUNIQUÉ] Une maison d’arrêt à Magnanville en 2027, un projet irraisonné et contre le climat

Le « tout prison » magique

Alors que la plupart de nos voisins européens voient leur population carcérale diminuer au fil des ans, en France le nombre de détenus à augmenté de 60% en 20 ans. Cette obsession carcérale française ne se préoccupe pas de l’efficacité réelle de la répression.L’objectif ne devrait pas être de faire peur aux potentiels délinquants ou d’utiliser la détention provisoire comme moyen de pression, mais de viser la réinsertion des condamnés et garantir le rétablissement des conditions de vie en société en passant notamment par des peines de substitution qui permettront, à terme, de désengorger les cellules surpeuplées.

Recourir à la privation de liberté pour des délits mineurs c’est aussi participer à la professionnalisation de la délinquance en faisant se côtoyer des petits délinquants avec le grand banditisme à l’intérieur des centres de détentions. S’il faut améliorer de manière systémique les conditions de détention, plusieurs fois dénoncées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la construction de nouveaux centres pénitentiaires est une fuite en avant qui ne résoudra pas le problème de la surpopulation carcérale.

L’environnement passe au second plan

Une fuite en avant, qui dans le cas de Magnanville se conjugue avec l’artificialisation de terres agricoles que les élus locaux des 73 communes de la GPS&O ont fait le choix de préserver. L’État va alors, en totale contradiction avec son objectif de zéro artificialisation nette des sols prévu par son plan biodiversité, bétonner des terres agricoles qui représentent également un véritable lieu de vie pour les Magnanvillois, Soindrais et habitants des alentours, qui profitaient, jusqu’à présent, d’un accès proche à la nature pour se ressourcer et se promener.

Chaque année ce sont entre 20 000 et 30 000 hectares qui sont artificialisés alors même que c’est justement cette artificialisation des sols qui est une des premières causes du changement climatique.

Elle conduit à une accélération de la perte de la biodiversité en faisant disparaître des habitats d’espèces animales, rendant au passage les sols imperméables et amplifiant les risques d’inondation déjà présents dans la région à cause de la présence régulière d’argile dans le sol. Des terres bétonnées, c’est également des terres qui n’absorbent plus de CO2 et qui réduisent la productivité des terres agricoles alentours, réduisant ainsi leur capacité à nous nourrir. Et si cela ne suffisait pas à stopper l’artificialisation des sols, et ce pour n’importe quel projet, même d’intérêt général (hôpital, école, prison, …), l’artificialisation de nouveaux lieux c’est également des nuisances et un coût important pour aménager et entretenir des réseaux routiers, électriques et de distribution d’eau tout en augmentant la pollution lumineuse, de l’air et de l’eau. En résumé, une source de pollutions et de nuisances qui coûte cher… aux collectivités locales.

Comment imaginer alors qu’un tel projet puisse exister ? Et comment peut-il avoir été pensé et conçu sans même la consultation des habitants et des élus locaux ? La réponse se situe peut-être dans le contexte électoral, à un an de l’élection présidentielle, les nouveaux projet doivent avancer vite et sans accroc.