Sélectionner une page
Conseil Municipal du lundi 15 juin 2020

Conseil Municipal du lundi 15 juin 2020

Avant de parler du conseil en lui même, je tiens à faire remarquer que pour la première fois depuis que j’écris des comptes rendus des conseils municipaux (depuis juin 2017), non seulement le conseil a été annoncé sur la page facebook de la commune, mais son ordre du jour aussi ! S’agira-t’il d’une exception due à mon retard pour le publier sur ma page ou d’une nouvelle habitude ? Vous le saurez au prochain conseil !

Plus de commissions hormis les obligatoires

Comme à chaque conseil le Maire commence par une introduction donnant quelques informations importantes sur la vie de la commune mais qui ne nécessitent pas de faire l’objet de délibérations.

M. LEBOUC a donc annoncé avoir reçu plusieurs courriers de notre groupe demandant notamment d’ajouter des points en questions diverses. S’il a alors précisé que le règlement intérieur du conseil, qui sera voté en septembre, définirait le contours de ces demandes, M. LEBOUC en a également profité pour dire « qu’il n’était pas trop questions diverses ». Nous aurons donc la possibilité de lui soumettre des questions, mais rien ne garantit qu’il y répondra… D’autre part le maire a donc annoncé ne plus vouloir travailler avec des commissions (ex : culture, sport, jeunesse, …) hormis les obligatoires. Mais promis, cela sera précisé dans le fameux règlement intérieur, de toute façon nous n’avons pas à nous inquiéter puisque selon lui, il est « quelqu’un à l’écoute » et il souhaite que nous « essayons de travailler ensemble ».

Pour cette fois nos questions trouveront tout de même des réponses puisqu’elles étaient prévues dans l’introduction de notre édile, nous en avons de la chance !

Sur la sortie de la crise sanitaire et notamment sur l’accompagnement scolaire (compétence communale pour les élèves de maternelle et primaire), nous apprenons donc que l’adjoint en charge aura donc une visioconférence avec le recteur afin de préciser les conditions d’accueil lors de la reprise annoncée par E. MACRON dans son allocution de dimanche.

Nous apprenons également la mise en place de l’opération vacances apprenantes et de stage réussite.

« Il faut écrire au ministre »

Sur la question des rodéos à moto qui font actuellement leur retour avec les beaux jours, la réponse a été claire, « le ministre a ordonné l’interdiction d’arrêter les rodéos motos », « vous ne verrez plus la police nationale tourner dans ces chemins » « il faut écrire au ministre ».

Dernier point abordé avant l’ordre du jour, le tirage au sort des jurys d’assises. Si la tenue de ce tirage est obligatoirement publique, elle ne se fait pas forcément durant un conseil municipal. Notre Maire nous a alors expliqué que cela prenait trop de temps en conseil et que c’était la raison pour laquelle à partir de cette année cela se ferait en dehors de cette instance (le tirage a été fait lundi matin). Sauf que depuis l’année dernière, ce tirage au sort se déroule de manière informatique et prend moins de 5 minutes… Pourquoi alors, justifier de cette manière sa tenue en dehors du conseil ?

Premier point à l’ordre du jour, les délégations accordées au maire. Il n’y aura eu aucun changement majeur par rapport aux délégations accordées au précédent mandat. Ni la mobilisation des Magnanvillois contre le projet de logements prévus initialement en place du terrain synthétique, ni les différentes mobilisations sociales des dernières années, et notamment le mouvement des gilets jaunes, n’auront fait changer d’avis la majorité sur la nécessité d’impliquer d’avantage les citoyens dans la vie démocratique. Et ce n’est pas l’effet d’annonce de la suppression de la délégation de signature des appels d’offres (ce qui ne change en réalité pas grand chose) qui pourra nous faire croire à la volonté d’accentuer la démocratie participative pourtant largement mise en avant durant la campagne électorale.

6 000€ de frais de représentation

En accord avec nos engagements durant la campagne électorale, nous nous sommes opposés aux frais de représentation du maire. Ces frais versés de façon forfaitaire sont à la discrétion du maire et échappent donc à toute transparence ou contrôle.

Pour Michel LEBOUC, il s’agit de faire jouer « son réseau », il « rapporte plus à la commune avec ses frais de représentation qu’il ne lui coûte, grâce à ses partenaires ». Ces 6 000€ annuels, soit 500€ par mois lui servent donc à inviter ses amis élus et chefs d’entreprise au restaurant, car selon lui, c’est comme cela que les choses se négocient.

Débat d’orientation budgétaire

Sujet principal de ce conseil, le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) est une étape obligatoire dans la préparation du budget annuel.

D’après la majorité, la baisse de la capacité d’autofinancement de la commune serait due à la reprise de fait de certaines compétences de la communauté urbaine car elles n’étaient pas suffisamment bien réalisées, mais également à la récupération du gymnase Amélie LE FUR pour le compte de la commune, à la mise en place de la médiation privée et au coût toujours plus élevé de la Résidence pour Personnes Âgées (RPA). Tous ces éléments justifieraient l’augmentation de 5% du budget de fonctionnement de la commune entre 2017 et 2019. A ce stade, il est nécessaire de rappeler que l’augmentation du coût de la RPA est le résultat d’une décision politique de la majorité au début du dernier mandat. Le refus d’accueillir de nouveaux résidents et de reconduire la convention a de fait fait grimper le budget nécessaire au fonctionnement de celle-ci. La commune perçoit moins de loyers de résidents, elle doit donc combler le manque. Quoi de mieux pour démonter une structure que de simuler l’augmentation du coût de celle-ci ? De même, l’éxécutif oublie ici de parler de l’augmentation des frais de personnels alors même que la commune a transféré plusieurs agents à la GPS&O…

Les effets de la crise sanitaire

La crise sanitaire que nous traversons a implicitement eu des effets sur les finances communales. Si certaines dépenses ont disparu de fait car une grande partie des activités a été stoppée durant le confinement, d’autres ont continué et certaines dépenses imprévues ont fait leur apparition. Pour Magnanville, le coût total de cette crise est estimé à 87 000 € et cela risque d’augmenter encore durant les prochains mois, car même si nous ne sommes plus confinés, le virus est toujours présent et les conséquences sociales et économiques vont commencer à se révéler.

Toujours dans les mauvaises nouvelles financières, les perspectives sur la Dotation Générale de Fonctionnement (DGF) sont ternes. Magnanville devrait subir une baisse de 260 000 € de cette dotation sur le prochain mandat, si l’on y ajoute la perte des revenus de la taxe d’habitation, il sera de plus en plus complexe d’investir pour la commune.

Les projets de la majorité

Si pour Michel LEBOUC le DOB n’est pas approprié pour parler des finances communales liées aux projets de la majorité, la présentation de celui-ci permet d’y voir un peu plus clair sur un certain nombre de points de leur programme.

« On n’est pas sur la question du budget »

— M. LEBOUC durant le DOB

Le pôle restauration, anciennement nommé pôle multi-activités est toujours d’actualité même si la précision de sa localisation envisagée ne semble pas importante pour notre maire.

Le budget participatif annoncé pendant la campagne sera bien de la partie et nous pourrons donc voir cette année s’il ne s’agit pas d’un énième effet d’annonce.

La construction d’un nouvel équipement sportif en remplacement des deux gymnases actuels est également toujours d’actualité et des études seront donc réalisées durant l’année.

Les droits des élus minoritaires en danger ?

Le règlement intérieur du conseil municipal sera proposé en septembre, mais les premiers éléments présentés par Michel LEBOUC laissent entendre que les élus ne faisant pas partie de la majorité n’auront plus vraiment voix au chapitre. Michel LEBOUC a affirmé ne plus vouloir travailler avec des commissions, comme dit en introduction de cet article, et ne pas aimer les questions diverses. Les commissions sont obligatoirement représentatives des élus du conseil et toutes les sensibilités y sont représentées, c’est également un moyen pour les élus minoritaires d’être tenus informés et de pouvoir s’exprimer. Difficile donc d’imaginer qu’un fonctionnement sans commissions et avec le moins possible de questions diverse puisse être transparent et permette aux élus minoritaire de participer dans de bonnes conditions à la vie de la commune. A suivre donc lors de la présentation du règlement intérieur.


Prochain conseil le 29 juin pour le vote du budget.

Conseil Municipal du lundi 25 mai 2020

Conseil Municipal du lundi 25 mai 2020

Le premier conseil municipal de ce mandat a été particulier à bien des égards. Si l’ambiance générale d’un conseil d’installation qui se déroule plusieurs mois après les élections, dans un gymnase et avec des masques était plus qu’étrange, le désarroi des élus de notre liste devant la bataille rangée menée par le maire de Magnanville tout juste réélu a vite remplacé ce sentiment étrange.

Après s’être dissimulés derrière des arguments factices, le Maire et les élus de sa liste ont refusé la tenue du conseil sans public avec retransmission en direct sur internet (au prétexte que la commune ne disposait pas des moyens techniques nécessaires) ainsi que sa tenue en huis-clos. Si de prime abord on pouvait penser de bonne fois que le Maire tenait à la publicité des conseils, le masque est vite tombé lorsque le spectacle organisé par notre édile a commencé. Les consignes ministérielles et préfectorales demandaient la tenue d’un conseil concis et respectant les mesures barrières contre la Covid-19. Pourtant c’est à un véritable show d’intronisation du maire et des adjoints ainsi qu’à un discours amer de sape de la liste adverse que nous avons assisté. Et tout cela suivi d’un pot de l’amitié, avec le public présent, auquel nous n’avons bien évidemment pas pris part.

Le début du conseil avait pourtant commencé sereinement, l’installation des nouveaux élus a été faite, la présidence à été confiée à la doyenne de l’assemblée, le secrétariat de séance au plus jeune, et enfin l’élection du Maire s’est déroulée sans accrocs. Son discours d’installation débutait d’ailleurs sur des notes positives, sur la « co-construction avec les Magnanvillois », sur un remerciement aux travailleurs et bénévoles qui ont aidé durant le confinement et qui aident encore aujourd’hui. Mais c’est à ce moment que le ton du discours à changé du tout au tout, voyant s’enchainer critiques acerbes et attaques personnelles aux membres de la liste minoritaire. 

« votre proposition de former une commission de suivi de la crise sanitaire est judicieuse, mais ce n’est pas après le déconfinement qu’il fallait la faire mais au début du confinement… » Venant de la part d’un Maire qui m’a répondu il y a encore quelques jours que je n’étais pas encore installé et qu’il ne voulait donc pas traiter avec moi, ça prête à sourire. D’autant plus que si c’était une bonne idée, pourquoi ne l’a t’il pas mise en place ?

Plus tard, c’est à la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) que monsieur LEBOUC s’en prend. Le recours que la LDH a mené contre son arrêté d’interdiction de distribution de tracts dans un rayon de 100 mètres à proximité des établissements scolaires de la commune a visiblement du mal à passer. Après des sous entendus sur les raisons qui auraient poussés la ligue à intervenir (je suis adhérent à la section du Mantois) il affirma à tort que le recours de celle-ci avait été débouté par le juge administratif.

Monsieur le Maire a ensuite abordé un autre recours, celui déposé suite au premier tour des élections municipales du 15 mars dernier. Ce serait un « recours injustifié et sans fondements », un « manque de respect envers la démocratie », « envers les élus », « les fonctionnaires » et « [sa] famille ». Premièrement les procédures de recours sont prévues par la loi et permettent de déclarer des possibles irrégularités durant les élections. Garantir la sincérité d’un scrutin et sa tenue dans les règles serait donc un manque de respect envers la démocratie selon M. LEBOUC.

D’autre part, le recours déposé ne fait nul mention des fonctionnaires, qui durant les évènements en question ont très bien remplis leur rôle. Je peine également à comprendre ce que fait la famille de M. LEBOUC dans cette affaire.

Sur le fond, le recours déposé a été bâti autour d’éléments de droits, argumenté et avec des preuves des faits évoqués. Seule la justice est habilitée à juger de sa justification et de ses fondements.

Dans sa mauvaise foi caractéristique, le Maire a donc fait part de l’intégralité des tors que je lui aurais causé, qui plus est pendant cette crise sanitaire sans précédent, en prenant bien garde de citer mon nom. Par contre lorsqu’il a parlé du seul membre du groupe d’opposition ayant proposé son aide pour la distribution des masques, il s’est bien sûr retenu de dire qu’il s’agissait de la même personne. Rappelons de plus qu’au moment du dépôt du recours, aucune information officielle sur l’allongement des délais n’avait été annoncée (délai de 5 jours après l’élection pour porter un recours).

Après une brève réponse de Nicolas LAROCHE au discours du Maire, le conseil s’est poursuivi avec l’élection des adjoints. Une fois les adjoints élus, la cérémonie de remise de leurs écharpes vis disparaître les gestes barrières petit à petit.

Lorsque le point suivant fut abordé, Alexandre CHAMBORD prit la parole pour demander de plus amples explications sur la répartition des délégations entre adjoints et conseillers délégués. Aucune réponse du Maire, mis à part les délégations sont à la discrétion du Maire, « je n’ai pas à m’expliquer ». Suite à l’instance d’Alexandre, c’est donc le 2ème adjoint qui a fini par donner un semblant de réponse à notre groupe.

Pour finir, le conseil a voté le montant des indemnités du maire et des adjoints, ainsi que le nombre de membres du CCAS.

Le prochain conseil municipal aura lieu le 15 juin à 20h30, notamment pour le Débat d’Orientation Budgétaire, et le suivant le 29 juin à 20h30, pour le vote du budget. Les conseils municipaux se tiendront d’ailleurs au gymnase Marie-Amélie LE FUR jusqu’à nouvel ordre, pour permettre le respect des mesures barrières.

https://www.instagram.com/p/CAxJR68IRGe/?utm_source=ig_web_copy_link
Conseil Municipal du lundi 23 septembre

Conseil Municipal du lundi 23 septembre

Le conseil municipal de lundi (23/09) a débuté par une présentation et un débat avec des représentants d’Enedis concernant l’installation des compteurs Linky sur la commune. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet vu que son déploiement a malheureusement été rendu obligatoire par une directive et un décret, mais je vous laisserais le soin d’écouter mon enregistrement du conseil municipal (partie 1) pour les intéressés. Je mettrais également en fin d’article une vidéo de l’émission On n’est plus des pigeons ! (qui date un peu mais dont les arguments sont toujours valables) et un article de 60 millions de consommateurs sur les compteurs Linky. Ne vous inquiétez pas, le discours d’Enedis était bien rodé, après 4 ans d’opposition rencontrée face à ces compteurs, ils commencent à être habitués.

Il est tout de même intéressant de noter que Michel LEBOUC avait demandé à Enedis de reporter l’installation des compteurs après la période de campagne électorale « pour ne pas polluer les débats ». Aurait-il peur de se voir reprocher de ne pas s’y opposer ?

Pour information il y aura deux permanences organisées par Enedis le 02/10 et le 10/10 pour en savoir plus je vous mets le lien vers le site de la commune en fin d’article.

Un règlement intérieur des salles prêtées aux associations a été adopté, il sera applicable à partir du 1er octobre et sera surement joint au procès-verbal mis en ligne par la mairie. Divers taux de rémunérations ont été actualisés, les conventions avec les associations ont été renouvelées et la commune a demandé à être classée en état de catastrophe naturelle pour la sécheresse de l’été 2019 (procédure obligatoire pour que les administrés puissent tenter de se faire rembourser par leur assurance).

Point important enfin abordé par notre édile (cf. post sur le conseil municipal du 01/07/19) : les attributions de compensations 2016 de la CU GPS&O.
Avec le dernier protocole financier adopté avant les vacances d’été pour se mettre en conformité avec la législation, Magnanville devra 68 000€ à la communauté urbaine. Michel LEBOUC se permet tout de même de critiquer les 7 communes à l’origine du recours, « je ne sais pas si ça leur plaît ». Sans rentrer dans les détails, rappelons que si Magnanville, comme d’autres communes, doit rembourser un « trop perçu », pour les 7 communes concernées il s’agit au total de plus de 5 millions d’euros qui leur ont été demandé injustement. Demandons-nous simplement ce que nous aurions fait si la communauté urbaine nous avait injustement privé de plusieurs centaines de milliers d’euros et que nous avions le moyen de nous faire rembourser…

Chassez le naturel, il revient au galop, si j’avais annoncé dans de précédents comptes rendus que l’attitude de Michel LEBOUC vis-à-vis des conseillers municipaux d’opposition s’était améliorée (j’avançais d’ailleurs que cela avait un rapport avec l’approche des municipales), il n’a cette fois-ci pas su résister aux critiques. Après avoir répondu sèchement à une critique sur une des communications municipales, il s’est offusqué qu’une partie de l’opposition ne prenne pas part au vote sur la dénomination du pôle sportif et du gymnase du lycée, bien qu’il soit selon lui un des seuls maires à faire voter les noms de lieux publics au conseil municipal.
La raison de leur refus de prendre part au vote est pourtant justifiée. Alors que la municipalité a déjà inauguré ces lieux avec des plaques portant leur nom, le maire voudrait maintenant le faire adopter par le conseil municipal. Ce n’est pas un ordre logique, si l’on veut l’approbation du conseil municipal pour un nom de lieu, on doit l’obtenir avant son inauguration officielle.

Pour finir voici quelques informations qui ont été annoncées lors du conseil :
• Le premier marché du terroir aura lieu le vendredi 27 de 16h à 20h devant la mairie ;
• L’inauguration de l’espace Julien Lauprêtre a eu lieu le lundi 9 septembre, le maire a d’ailleurs dit à ce propos qu’il aurait fallu venir, « même s’il y en a qui travaillent » … En mettant une inauguration un lundi en pleine journée on sait très bien que les administrés ne pourront être présents ;
• Les travaux de démolition de l’ancien BUT ont commencé et sont retardés par la découverte d’amiante, ils devraient se finir avant la fin de l’année ;
• Le nouveau laboratoire devrait également être fini d’ici la fin de l’année ;
• La saison culturelle du Colombier Magnanville commencera le samedi 05 octobre ;
• La semaine bleue aura lieu du 7 au 13 octobre ;
• L’opération Brioche se déroulera les 11, 12 et 13 octobre.

=> La vidéo sur Linky : https://www.youtube.com/watch?v=QUDuA8UYUKQ

=> L’article sur Linky : https://www.60millions-mag.com/…/linky-brouillard-persistan…

=> Information permanences Linky : https://www.magnanville.fr/COMMUNIQUE-Nouvelles-information…

=> Mon compte rendu du conseil du 01/07 : http://wp.guelton.net/2019/07/02/conseil-municipal-du-lundi-1er-juillet/

=> Le marché du terroir : https://www.magnanville.fr/Magnanville-lance-son-marche-du-…

=> Le programme du Colombier : https://lecolombier.org

=> L’opération brioches : https://www.delos78.org/L-operation-brioches-aura-lieu-du-1…

=> Enregistrement du conseil – Partie 1 – Intervention Enedis
https://anchor.fm/…/Conseil-Municipal-230919—Par…/a-aorbt7

=> Enregistrement du conseil – Partie 2 – Délibérations
https://anchor.fm/…/Conseil-Municipal-230919—Par…/a-aorcr3

Conseil Municipal du lundi 23 septembre

Conseil municipal du lundi 1er juillet

Le conseil municipal de lundi n’a pas brillé par les sujets à l’ordre du jour, qui étaient plutôt ordinaires, mais plus par ce que Michel LEBOUC a omis de préciser aux élus et au public présent.

En effet, le protocole financier de de la Communauté Urbaine GPS&O a été dénoncé au tribunal administratif par 7 communes. Un conseil communautaire avait d’ailleurs lieu jeudi dernier pour en discuter et un autre aura lieu jeudi 4 juillet pour tenter de statuer sur le scénario à adopter. Difficile donc de penser que ce serait sorti de la tête de notre maire.

En l’espèce, le premier scénario envisagé pour sortir de cette crise aurait pu couter 119 454€ à Magnanville, mais il a été mis à l’écart lors du conseil communautaire de jeudi dernier. Jeudi prochain un deuxième scénario sera étudié et devrait tout de même couter 69 132€ à notre commune. Sans rentrer dans les détails des raisons de ces sommes, il aurait semblé logique d’en informer l’ensemble du conseil municipal ce lundi, ou même avant étant donné que la décision du tribunal administratif a été rendue il y a quelques mois déjà.

Durant ce conseil il a cependant été acté une période de test d’un marché de producteur devant la mairie, une fois par mois à partir de septembre, une convention permettant à la commune de disposer régulièrement d’un technicien informatique et des travaux concernant l’agrandissement du dortoir de l’école des Marronnier.

À partir de cet été le club ado sera également ouvert certaines semaines des vacances scolaires afin de répondre à une attente des jeunes Magnanvillois et la tarification des prestations 11-17 ans a donc été revue.

Question évènements n’oubliez pas le feu d’artifice le 13 juillet place Pierre Bérégovoy, la 8ème édition des Yvelines font leur cinéma organisé par le conseil départemental le 27 août à la Ferme et le forum des associations le samedi 7 septembre après-midi.

Conseil Municipal du lundi 23 septembre

Conseil Municipal du lundi 28 mars

La semaine dernière, le vote du budget a eu lieu lors du conseil municipal du 25 mars. Si mon article parait si tard, c’est que j’attendais de pouvoir faire quelques vérifications dans le PV. Hors, au moment où j’écris ces lignes (01/04), il n’a toujours pas été publié sur le site internet de la commune, malgré sa publication obligatoire dans les 8 jours (sur les panneaux d’affichage communaux) et le nombre toujours plus impressionnant de fonctionnaires présents lors des conseils (8 cette fois).

Si mon constat lors du précédent conseil était que l’on sentait les élections municipales approcher, il reste toujours d’actualité. Plusieurs élus de la majorité se sont décidés à saluer individuellement les membres du public avant le début conseil. Michel LEBOUC en faisait partie et il m’a même serré la main ! Cela fait pourtant des lustres qu’il faisait en sorte de m’éviter et de m’ignorer, autant aux conseils municipaux que dans les diverses manifestations où nous pouvons nous rencontrer.

De même l’atmosphère des conseils est plus détendue qu’auparavant. Chaque élu peut maintenant s’exprimer et nous avons même eu le droit à quelques blagues et parfois même quelques rires. Et oui, la communication c’est important dans une campagne électorale et paraître sympa l’est encore plus pour les municipales…

Après l’intronisation de deux nouveau élus de l’opposition suite à des démissions, Françoise GONICHON, adjointe aux finances, a brièvement présenté et fait voter les comptes administratifs et de gestion 2018. Si ces deux votes et celui de l’affectation des résultats ont été clairement présentés, le vote des taux de fiscalité locale était quant à lui délibérément flou.

On y apprend notamment que la commune budgète pour 2019 des opérations qui permettront de palier à la baisse de la qualité des services de la communauté urbaine (CU) comme la propreté urbaine, ou les espaces verts. Ce qui impliquerait pour les Magnanvillois de payer partiellement ces services en double, pour pallier les problèmes de la GPS&O. Quelques instants plus tard, le Maire dit le contraire, “que malgré cette baisse de qualité des prestations”, la commune ne s’en chargera pas pour autant.

N’ayant accès à aucun document, je ne saurais vous dire quel son de cloche écouter… Je peux juste vous indiquer que durant sa tirade, Michel LEBOUC a annoncé une nouvelle fois être vice-président de la CU alors que ce n’est toujours pas le cas.

Le budget 2019 prévoit donc une amélioration de certains éclairages publics, l’installation de la vidéosurveillance sur les places Mendès France et Pierre Bérégovoy, l’entretien et l’amélioration de jeux pour enfants dans les squares et le centre de loisirs et l’installation d’un pôle famille dans le complexe sportif.

Pour conclure la présentation du budget, Michel LEBOUC a encore tenté d’enfumer ses concitoyens (et a réitéré l’exploit dans la vidéo publiée sur facebook à propos du budget) en indiquant que le projet de médiathèque se financerait “à 0 € sur l’imposition des Magnanvillois”. Ce qui est tout simplement impossible.

Malgré les subventions accordées par les différents partenaires de ce projet (CD,CR,Etat,…) les subventions de projet des collectivités à 100% sont interdites. La commune réserve donc une part de son budget à ce projet pour le financer et la principale ressource des communes ce sont les impôts.

Rappelons également que depuis l’année passée, les taux d’imposition locaux sont augmentés de 2%, soit comme le dit Michel LEBOUC, 1+1%. 1% d’augmentation annuelle depuis le début du mandat plus 1% d’augmentation pour financer le projet de ville.

Pour finir, il est apparu dans les débats que c’était dorénavant une société privée qui s’occupait de la distribution des communications municipales dans les boîtes aux lettres, alors qu’au début du mandat, dans la continuité du mandat d’André SYLVESTRE, il s’agissait de jeunes, souvent étudiants, qui en étaient chargés. Pour un maire, se disant porteur du lien social, de la solidarité et de l’humanisme, il parait étonnant de supprimer ce soutien, aux jeunes pour enrichir à la place une entreprise.

Le prochain conseil municipal aura lieu le 13 mai à 20h30 en mairie.

Conseil Municipal du lundi 23 septembre

Conseil Municipal du lundi 18 février

Ce que l’on pourra retenir de ce premier conseil municipal de l’année, c’est que l’on sent les élections approcher. C’est un nouveau maire que nous avons pu voir hier. Mi lui-même, mi quelqu’un d’autre. Et oui, il ne faut tout de même pas rêver, si son attitude, notamment envers les conseillers de l’opposition et certaines de ses décisions se sont améliorées, les vieux démons restent toujours présent. On ne refait pas un homme en un jour.

L’exemple de la délibération sur l’autorisation de signature de la convention entre la commune, le lycée et la région pour la mise à disposition du gymnase Marie-Amélie LE FUR est flagrant. Après la présentation de la délibération, le maire a gracieusement donné la parole à l’opposition, leur demandant s’ils avaient des questions. Mais la question de l’opposition, si peu technique soit-elle, n’a eu le droit qu’à une réponse vague. Aucun des élus ne maitrisait le dossier. Finalement les 6 fonctionnaires présents ce soir-là, (plus que de public), auront au moins étés utiles à ça… Mais un seul aurait peut-être suffi. Gymnase qui a par ailleurs accueilli cette année l’ESM Badminton, Judo, Karaté et Tennis de table pour leur permettre de pratiquer au mieux leurs activités.

De même, lorsque le sujet des subventions municipales accordées aux écoles élémentaires pour les projets des CM2 arrive sur la table, la vraie nature de Michel LEBOUC reprend le dessus. Au sujet de l’école des Tilleuls il ira jusqu’à dire que si le projet a été annulé, c’est à cause de problématiques sociales et culturelles qui ne sont présentes qu’à cette école au vu de la population qui la fréquente. Il fera d’ailleurs part, comme si de rien n’était, que deux familles du foyer Adoma fréquentent cette école.

Autrement, l’école des Cytises permettra à 19 élèves de partir 4 jours à Londres grâce à ce projet et les classes de CM2 des Marronniers pourront participer à un projet de jardin pédagogique avec notamment des sorties prévues à Giverny et à l’exposition Toutankhamon.

La vidéo surveillance prend ses aises et sera donc mise en place avec deux caméras, une place Mendès France (collège/école des Marronniers/complexe sportif) et une autre place Pierre Bérégovoy (lycée/gymnase LE FUR). Ces caméras ont étés présentées comme des caméras à 360° mais réglées sur certains angles et comme des caméras “que l’on ne regardera pas”. Il faut sûrement comprendre qu’il n’y aura pas de personne qui visionnera en direct les caméras. Point positif pour le budget de la ville, mais négatif pour l’efficacité du dispositif. Les vidéos seront donc enregistrées et conservées pour une durée de 30 jours afin que les forces de l’ordre puissent les consulter au besoin. Le maire aura aussi la possibilité de les regarder en direct, mais il a assuré ne pas vouloir se servir de cette option.

La caméra de la place Mendès France a pour but de faire disparaître les dégradations souvent réalisées sur les installations communales et celle place Pierre Bérégovoy de supprimer le trafic de drogue qui est malheureusement présent devant le lycée. Mais chut, il ne faut pas le dire, c’est “hors PV”. Soyons en tout cas quasiment certains que cela ne fera que déplacer le point de vente une fois la caméra en place.

Le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) est quant à lui de plus en plus particulier à Magnanville. Si l’année passée, Michel LEBOUC avait annoncé en introduction du débat “qu’il ne fallait pas espérer changer les choses” [ndlr : l’orientation budgétaire], cette année l’opposition a eu le droit à la liste des choses que la majorité est obligée de leur communiquer dans ce DOB. Chaque élément communiqué était précédé d’un “on est obligé de vous le donner”. Ces petites phrases reflètent bien l’amour pour la démocratie de notre maire*. Comme on pouvait s’y attendre, la présentation fut la plus brève possible et dénuée au maximum d’informations.

Cette année encore, alors que la salle du conseil est équipée d’un système de projection, aucun élément n’a été projeté à la vue de tous, pas même un graphique de l’évolution de la Dotation Générale de Fonctionnement (DGF) attribuée par l’État sur les dernières années, ou un autre de l’évolution de la capacité d’autofinancement ou de l’endettement de la commune.

On apprendra tout de même que la commune ne dispose que d’un seul emprunt d’environ 450 000 € et d’une annuité de 39 000 €, qui a été contracté pour le projet de cabinet médical et que cette annuité est entièrement couverte par les loyers perçus par la commune pour ce même cabinet.

On apprend également qu’un projet de construction d’un nouveau dortoir pour l’école des Marronniers est en cours, les préfabriqués y seront démolis pour laisser place à celui-ci. Ce projet devrait coûter environ 200 000 € et la municipalité espère qu’il sera terminé d’ici les “vacances”.

Enfin le maire a affirmé qu’il n’y aurait pas de nouvel emprunt d’ici la fin du mandat, pour laisser libre cours aux volontés de l’équipe municipale qui sera élue en 2020. Voudrait-on se faire bien voir avant les municipales ? Assurément pas puisqu’il dit avoir “trop connu les politiques électoralistes avant les échéances”.

La commune a donné un avis favorable au Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, malgré notamment le projet de carrière cimentière extrêmement polluant sur Brueil-en-Vexin qui empoissonnera encore plus l’air de tout le bassin de Mantes.

Enfin la commune a adhéré à un service proposé par la Direction Générale des Finances Publiques qui permettra à tout un chacun, s’il le souhaite, de payer les services communaux par internet ou par prélèvement (cantine/centre de loisirs/loyers/…).