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[COMMUNIQUÉ] Une maison d’arrêt à Magnanville en 2027, un projet irraisonné et contre le climat

[COMMUNIQUÉ] Une maison d’arrêt à Magnanville en 2027, un projet irraisonné et contre le climat

Le « tout prison » magique

Alors que la plupart de nos voisins européens voient leur population carcérale diminuer au fil des ans, en France le nombre de détenus à augmenté de 60% en 20 ans. Cette obsession carcérale française ne se préoccupe pas de l’efficacité réelle de la répression.L’objectif ne devrait pas être de faire peur aux potentiels délinquants ou d’utiliser la détention provisoire comme moyen de pression, mais de viser la réinsertion des condamnés et garantir le rétablissement des conditions de vie en société en passant notamment par des peines de substitution qui permettront, à terme, de désengorger les cellules surpeuplées.

Recourir à la privation de liberté pour des délits mineurs c’est aussi participer à la professionnalisation de la délinquance en faisant se côtoyer des petits délinquants avec le grand banditisme à l’intérieur des centres de détentions. S’il faut améliorer de manière systémique les conditions de détention, plusieurs fois dénoncées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la construction de nouveaux centres pénitentiaires est une fuite en avant qui ne résoudra pas le problème de la surpopulation carcérale.

L’environnement passe au second plan

Une fuite en avant, qui dans le cas de Magnanville se conjugue avec l’artificialisation de terres agricoles que les élus locaux des 73 communes de la GPS&O ont fait le choix de préserver. L’État va alors, en totale contradiction avec son objectif de zéro artificialisation nette des sols prévu par son plan biodiversité, bétonner des terres agricoles qui représentent également un véritable lieu de vie pour les Magnanvillois, Soindrais et habitants des alentours, qui profitaient, jusqu’à présent, d’un accès proche à la nature pour se ressourcer et se promener.

Chaque année ce sont entre 20 000 et 30 000 hectares qui sont artificialisés alors même que c’est justement cette artificialisation des sols qui est une des premières causes du changement climatique.

Elle conduit à une accélération de la perte de la biodiversité en faisant disparaître des habitats d’espèces animales, rendant au passage les sols imperméables et amplifiant les risques d’inondation déjà présents dans la région à cause de la présence régulière d’argile dans le sol. Des terres bétonnées, c’est également des terres qui n’absorbent plus de CO2 et qui réduisent la productivité des terres agricoles alentours, réduisant ainsi leur capacité à nous nourrir. Et si cela ne suffisait pas à stopper l’artificialisation des sols, et ce pour n’importe quel projet, même d’intérêt général (hôpital, école, prison, …), l’artificialisation de nouveaux lieux c’est également des nuisances et un coût important pour aménager et entretenir des réseaux routiers, électriques et de distribution d’eau tout en augmentant la pollution lumineuse, de l’air et de l’eau. En résumé, une source de pollutions et de nuisances qui coûte cher… aux collectivités locales.

Comment imaginer alors qu’un tel projet puisse exister ? Et comment peut-il avoir été pensé et conçu sans même la consultation des habitants et des élus locaux ? La réponse se situe peut-être dans le contexte électoral, à un an de l’élection présidentielle, les nouveaux projet doivent avancer vite et sans accroc.

Une maison d’arrêt à Magnanville ?

Une maison d’arrêt à Magnanville ?

Une maison d’arrêt a Magnanville ?

Nous devons stopper la bétonisation de l’Ile de France et des Yvelines !

Si l’enjeu et la nécessité de construire de nouveaux centres de rétention pour pallier la surpopulation carcérale et à la vétusté des centres existants sont indiscutables, construire une maison d’arrêt sur des terres agricoles est irresponsable.

L’artificialisation des sols ce n’est pas simplement un élément de langage abstrait brandi par les écologistes. C’est déjà quelque chose de concret que les Magnanvillois subissent. La ville a notamment du construire des bassins de rétention d’eau pour limiter les inondations durant les épisodes de fortes pluies.

Ce n’est pas comme si les terrains déjà bétonnés et à l’abandon manquaient dans les Yvelines et dans le Mantois.

Collectif Magnanville nous explique les élections départementales et régionales 2021, le temps d’une pause café

Collectif Magnanville nous explique les élections départementales et régionales 2021, le temps d’une pause café

Dans quelques semaines se déroulent les élections régionales et départementales.

Alors, qui allons-nous élire les 20 et 27 juin ? Quels sont les rôles des départements et des régions et comment interviennent-ils dans mon quotidien magnanvillois ?

C’est ce que nous allons voir ensemble, le temps d’une pause café ! https://www.youtube.com/embed/joggZXWvrj8?feature=oembed

Je suis candidat aux élections départementales des 20 et 27 juin 2021

Je suis candidat aux élections départementales des 20 et 27 juin 2021

Très heureux de faire équipe avec Audrey Hallier, Pierre Sztulman et Monique Brochot pour porter une candidature de La Gauche écologiste et sociale unie du Mantois.

Les 20 et 27 juin vous serez amenés à élire vos conseillers départementaux et régionaux, nous porterons à cette occasion, au département, la voix des citoyennes et citoyens qui souhaitent que l’urgence écologique et sociale soit la priorité du conseil départemental des Yvelines.

Je me suis engagé en politique locale depuis maintenant quelques années et le sens de cet engagement a toujours été de défendre des valeurs humanistes et écologistes tout en essayant au maximum de réintéresser les citoyens à la politique locale puisqu’elle a un fort impact sur notre vie quotidienne ainsi que de leur redonner confiance en leurs élus.

La traduction de cet engagement c’est mon implication dans diverses associations du Mantois et plus récemment en tant que conseiller municipal d’opposition à Magnanville. Pour intéresser les habitants, il faut de la transparence, il faut prendre le temps d’expliquer l’action de la collectivité, d’expliquer les enjeux, malgré leur complexité et il faut être à l’écoute. Aujourd’hui il est clair que les citoyens demandent plus de démocratie directe, plus d’implication et plus de transparence et c’est ce que nous voulons apporter au département.

Nous sommes là pour défendre une politique solidaire, dans l’intérêt des habitants et ambitieuse, pour faire face à l’urgence climatique et sociale, et c’est ce qui a toujours motivé mon action, que ce soit à Magnanville, dans le Mantois et bientôt dans les Yvelines.

La transparence et le renouvellement de la confiance envers les élus, c’est garantir que l’argent public soit dépensé de manière justifiée. C’est garantir que l’ensemble des élus, des journalistes et des citoyens puissent avoir accès aux informations, que les élus rendent compte de leur action et qu’ils s’en justifient. Aujourd’hui le département est géré de manière opaque et il est temps que cela cesse. C’est consulter les citoyens sur les projets qui les concerne car ils en sont les plus grands experts.

L’urgence sociale, c’est au niveau départemental que cela se joue. C’est le département qui est le chef de file en matière sociale, il ne suffit pas de respecter la loi et de faire le minimum, il faut aller bien plus loin, il ne faut pas se contenter de verser le RSA, il faut trouver des solutions pour aider à l’insertion professionnelle. Du point de vue de la santé, il faut mettre à disposition les moyens du département pour diversifier l’offre de santé dans les territoires délaissés du département. Il faut également revoir la politique concernant les hébergements d’urgence et créer sur le territoire une ou des Maisons des Femmes.

L’urgence climatique, quant à elle, peut se traiter à tous les échelons de l’action départementale. Par la commande publique, nous pouvons supprimer l’utilisation de produits chimiques dangereux, mais également introduire des critères ambitieux d’efficacité énergétique et de faible impact environnemental. Le foncier bâti du département, notamment les cours des collèges, pourrait se voir végétaliser pour remettre la nature au centre de notre vie. Enfin il faut que les services du département atteignent la neutralité carbone d’ici 2040, conformément à la trajectoire de l’accord de Paris.

Tous ces éléments guideront notre action et voilà le sens de notre candidature, un département social et écologiste.

Dylan GUELTON, candidat aux élections départementales 2021, Canton de Mantes-la-Jolie
Dylan GUELTON, candidat aux élections départementales 2021, canton de Mantes-la-Jolie

Pour une sortie de confinement responsable

Pour une sortie de confinement responsable

Cela fait maintenant 52 jours que nous sommes confinés. En cette période exceptionnelle, les différents politiques et partisans devaient laisser place à la solidarité et à une gestion de crise responsable et non dogmatique.

Aujourd’hui, à l’approche du possible déconfinement du 11 mai, il me semble toutefois important de prendre position sur certains sujets.

Pour commencer je souhaite saluer l’interpellation du maire de Magananville des bailleurs sociaux de notre commune pour accompagner les personnes en difficulté ainsi que sa décision de suspendre les loyers du cabinet médical.

Toutefois je déplore le choix de la réouverture des écoles élémentaires le 11 mai malgré le fait que de nombreux enseignants, scientifiques et même le Conseil Scientifique mis en place pour la gestion de cette crise sanitaire, soient défavorables à une réouverture des écoles avant septembre. Bien que progressif, ce retour en classe semble contraire aux besoins pédagogiques et sanitaires. Les protocoles présentés par le gouvernement ne sont pas seulement inapplicables dans les écoles maternelles, ils sont quasiment inaccessibles dans les écoles primaires. La visite du Président de la République dans une école de Poissy en est d’ailleurs la preuve. Alors que tous les regards sont braqués sur le Président de la République et l’un de ses ministres, qu’ils se savent filmés et ont l’habitude de ces situations, les deux hommes ont plusieurs fois transgressé les règles du protocole. Comment dans ce cas le faire appliquer à des enfants ?

D’autre part, ce retour en classe n’est par réellement un retour à l’éducation. Les enfants présents ne pourront pas avoir un enseignement correct, ils ne pourront pas jouer avec leurs camarades, devront rester à distance et ne communiqueront qu’avec des adultes masqués qui ne pourront pas réellement leur dispenser des cours « normaux ». De plus si tous les élèves étaient volontaires, il faudrait alterner leur présence à l’école pour ne pas dépasser les 15 élèves par classe. Dans ces conditions pourquoi maintenir la reprise ? Alors même qu’il semble que ce retour en classe soit dicté par la volonté d’une reprise économique quoi qu’il en coûte et que la santé et la sécurité des élèves, des personnels éducatifs et de leurs familles ne peuvent pas être assurées. Il ne suffit pas d’inviter les parents qui le peuvent à garder leurs enfants chez eux. Si les écoles sont ouvertes, les parents qui garderaient leurs enfants à la maison ne pourront plus prétendre au chômage partiel, le retour à l’école ne sera donc pas un choix pour certains.

Enfin, je déplore une nouvelle fois les méthodes utilisées, notamment en matière de communication. Les actions mises en œuvre dans le cadre de cette gestion de crise ne doivent pas souffrir d’opportunisme politique. Alors que certains citoyens donnent de leur temps et de leur savoir-faire pour aider comme ils le peuvent durant cette crise, certains élus en profitent pour se mettre en avant. Pourquoi, par exemple, organiser ce Facebook live du 7 mai sur la page personnelle de Monsieur LEBOUC et non sur celle de la ville ? D’autant plus que la page de la ville possède environs 2,5 fois plus d’abonnés que celle du maire…

Il est facile de pointer du doigt ce qui ne va pas et plus difficile de proposer des solutions me direz-vous. Voici donc quelques propositions qui pourraient permettre de tendre vers une solution acceptable en matière sanitaire, démocratique et sociale.

  1. Le maintien de la fermeture des écoles jusqu’en septembre.
  2. La création d’une commission municipale de gestion de la crise sanitaire composée d’élus, de nouveaux élus en attente d’installation, des directeurs d’école, de représentants du personnel municipal et de représentants des parents d’élèves, afin d’établir une stratégie de sortie de confinement pour l’ensemble des problématiques municipales.
  3. L’attribution d’une prime exceptionnelle au personnel municipal qui a été mobilisé pendant le confinement et l’application de mesures adaptées pour le déconfinement et le retour au travail du personnel.
  4. La réunion d’un conseil municipal, en présentiel ou en visioconférence, comme la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de COVID-19 le permet, pour d’une part, acter les précédentes dispositions, et d’autre part informer les élus et nouveaux élus de la gestion des affaires courantes de la commune et assurer ainsi le maintien de la démocratie locale.